Âgé de 23 ans, Arthur Rinderknech a réalisé la « perf » de ce début de tournoi en éliminant Viktor Troicki en deux sets (6-4, 6-2) au premier tour. Un succès qui confirme son bon début de saison puisqu’il a remporté deux titres ITF (Monastir et Tabarka en Tunisie).
Premier tour et une victoire sur Viktor Troicki, ancien 12e mondial…
C’est ma plus belle victoire sur le circuit ! J’ai commencé ma carrière il n’y a pas très longtemps et j’ai eu peu d’opportunité de jouer des joueurs de son calibre. C’est un immense plaisir d’affronter un ancien top 15 mondial. Ça fait quelque chose, car j’avais des frissons dans les jambes au moment de finir (sourire). Ça faisait un petit moment que je n’avais pas ressenti ça. Alors je suis vraiment content de m’en être sorti et de poursuivre ma route.
Comment avais-tu abordé ce rendez-vous ?
J’ai essayé de le préparer comme un match « quelconque », sans jamais changer ma routine et mes habitudes. J’ai joué mon jeu tout en sachant que je savais ce que j’avais à faire en fonction de mes qualités et de ses petits points faibles.
Ta carrière commence juste, quel a été ton parcours ?
Je suis parti aux États-Unis après ma terminale, donc de 18 à 22 ans. J’étais dans le Texas à l’université A&M. Je suis revenu après avoir gradué et obtenu mon diplôme. J’ai fini les USA l’été dernier, alors depuis mon retour en juillet/août (2018), j’essaie de faire mon petit chemin. J’ai aussi la chance d’avoir la Fédération française de tennis qui m’aide un peu pour m’entraîner.
Tu as 23 ans, tu débutes sur le circuit, alors quels sont tes objectifs ?
Je ne me suis pas fixé un objectif précis de classement. Les nouvelles règles (entre le circuit Challenger et celui de l’ITF qui a mis en place son propre classement) ne sont pas faciles entre l’ATP et l’ITF. Je fais de mon mieux. Chaque match est une nouvelle opportunité. Si je gagne chaque match, alors il n’y aura pas de problème de classement et d’objectif (sourire).
Crédit photo : Activimages-ABrebant