Si le Mouratoglou Open lancera la saison européenne sur terre battue, la surface ocre était déjà à l’honneur avec la tournée sud-américaine. Le prodige canadien Félix Auger-Aliassime en a été la belle surprise.
Auger-Aliassime décolle
Le mois de février se découpe entre la tournée indoor européenne et la tournée sud-américaine sur terre battue. Et celle-ci a permis de révéler aux yeux du grand public Félix Auger-Aliassime. Âgé seulement de 18 ans, le Canadien confirme son immense potentiel en disputant sa première finale sur le circuit professionnel lors de l’ATP 500 de Rio, ce qui lui a permis d’intégrer le Top 100 (58ème mondial au 4 mars). Un parcours qui avait commencé par un succès de prestige sur Fabio Fognini avant d’enchaîner face à Christian Garin, Jaume Munar et Pablo Cuevas. Le natif de Montréal sera stoppé en finale par Laslo Djere.
Un premier trophée émouvant pour Djere
Laslo Djere a aussi fait parler de lui. Alors qu’il n’avait jamais disputé une seule finale sur le circuit, le Serbe décroche à 23 ans son premier titre ATP dans la cité carioca. Le natif de Senta a également ému le public brésilien avec un discours poignant où il a rendu hommage à ses parents : « J’ai perdu ma mère il y a sept ans donc je lui dédie ce titre. Et aussi à mon père, je l’ai perdu il y a deux mois. C’est grâce à eux que je suis qui je suis aujourd’hui donc je veux vraiment les remercier. Et j’espère qu’ils me regardent en ce moment. » Un hommage particulièrement émouvant et dont son coach, Boris Conkic, n’a su contenir ses larmes.
La surprise Londero
La tournée sud-américaine avait débuté par une performance totalement inattendue avec la victoire de Juan Ignacio Londero à Cordoba. L’Argentin, 112e mondial avant le tournoi, était un parfait inconnu. Invité par les organisateurs, le natif de Jesus Maria a tiré son épingle du jeu et décroché le titre aux dépens de son compatriote Guido Pella en finale alors qu’il était mené 6-3, 4-2 avant de s’imposer 3-6, 7-5, 6-1. Un titre qui lui a permis d’intégrer le Top 100 et de pointer au 64e rang mondial (au 4 mars), son meilleur classement. Guido Pella, lui, s’est rattrapé sur le dernier tournoi sud-américain puisqu’il a mis fin à la malédiction des finales. Après avoir buté à quatre reprises sur la dernière marche, l’Argentin s’est imposé à Sao Paulo pour y soulever son premier trophée ATP à 28 ans.
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